Le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi succédait à Joseph Kabila. Quatre ans plus tard, cette alternance au sommet du pouvoir n’a pas amélioré le sort des Congolais. Aucun progrès, aucune réalisation sérieuse au regard des promesses faites par l’actuel Chef de l’Etat aux congolais mais jusqu’à présent beaucoup d’entre-elles ne sont pas encore réalisées et, d’autres par contre oubliées. Le bilan de Félix-Antoine Tshilombo doit être évalué au niveau national dans son ensemble. Mais qu’à cela ne tienne, le Chef de l’Etat Congolais ne se fatigue pas à redonner de l’espoir au peuple congolais malgré que celui-ci est totalement désespéré.
Pour mieux élucider le bilan chaotique de la Fatshisphère, quelques promesses faites par Félix Tshisekedi de 2019-2023 :
• L’éradication de l’insécurité à l’Est du pays et la restauration de l’État sur l’ensemble du territoire national.
• La promotion de la femme.
• Les reformes pour améliorer le système électoral congolais.
• L’installation du quartier général du président de la République à Beni, la ville la plus meurtrie de la province du Nord-Kivu à l’Est du pays.
• La gratuité de l’enseignement de base et la couverture santé universelle.
• La promotion de l’unité nationale et la lutte contre le tribalisme.
• La fermeture des cachots clandestins.
• La lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
• L’instauration de l’État de droit.
. Faire de la Rdc, Allemagne 🇩🇪 d’Afrique.
Dans son discours du 6 décembre 2020, Félix Tshisekedi a mis fin à la coalition FCC-CACH justement parce qu’elle n’a pas été en mesure de permettre l’envol de la République démocratique du Congo vers l’émergence depuis janvier 2019.
1. Début de réflexion sur la question de la double nationalité
« Depuis le moratoire que l’Assemblée nationale a adopté sous la Présidence de l’Honorable Vital Kamerhe, aucune initiative courageuse n’a été prise à ce jour pour régler définitivement cette question. A mon arrivée au pouvoir, j’ai instruit la Direction générale de migration (DGM) pour que tous nos compatriotes qui ont acquis une nationalité étrangère puissent revenir librement au pays et obtenir le visa aux postes frontaliers ; il est temps de mettre fin à cette ambiguïté nationale qui ne profite à personne. J’en appelle ici à des réflexions approfondies pour nous permettre de résoudre définitivement cette question et de nous adapter à l’évolution du monde ».
2. Dotation aux députés nationaux pour des assistances sociales
« Il existe un fossé entre les attentes légitimes de notre peuple et les prérogatives constitutionnelles dévolues aux députés nationaux. Je suis conscient de vos difficultés en ce que la population dont vous êtes l’émanation attend de vous des routes, des écoles, des frais funéraires, des frais de mariage, des frais de subsistance, etc. Il est nécessaire que nous puissions, sans entraver les prérogatives des uns et des autres, trouver des mécanismes pour créer une synergie Gouvernement – Parlement de sorte que vous puissiez être associés aux concrétisations de nos projets dans vos circonscriptions respectives. Je pense à la pratique, à l’époque, où les parlementaires bénéficiaient d’une dotation raisonnable pour répondre, un tant soit peu, aux besoins de leurs bases respectives pendant les vacances parlementaires.
3. Mise sur pied de la chaine de la recette.
« Je profite de cette occasion pour relever qu’aujourd’huiplus que jamais que le problème de fond de l’économie congolaise se situe au niveau de l’augmentation durable des recettes dont je fais une priorité nationale impérative : tout sera mis en œuvre pour juguler la fraude et l’évasion fiscale, engager une lutte sans merci contre la corruption et le coulage des recettes. La mise sur pied au plus tard fin juin 2020 de la chaine de la recette, à côté de celle déjà existante de la dépense, s’inscrit dans ce cadre. Plus précisément, toutes les opérations en matière de mobilisation de recette doivent être numérisées et digitalisées ».
4. Élargissement de l’assiette fiscale
« Pour atteindre aussi les 10 milliards de dollars, sinon les dépasser, nous allons aussi élargir l’assiette fiscale en ramenant tout ce qui est dans le secteur informel dans le secteur formel. Il n’est pas acceptable que dans la plupart des villes de la République Démocratique du Congo, en commençant par Kinshasa, qu’on voit des immeubles sans autorisation de bâtir et sans payer l’impôt foncier. La loi prévoit que toutes les maisons mises en location soient assujetties à l’impôt sur les revenus locatifs ».
Création d’un guichet unique pour le paiement des impôts
« Une autre stratégie de sécurisation des revenus publics, c’est de réorganiser le système bancaire à travers le pays pour que tous les paiements dus à l’Etat passent par les banques commerciales. Et dans ce contexte, j’entends créer une connexion entre les Banques commerciales, la Poste et la Caisse Générale d’Epargne du Congo (CADECO). Nos réflexions nous guident vers une Autorité nationale des revenus, une forme de Guichet unique permettant le prélèvement d’impôts et taxes de toutes nos régies financières ».
5. Lutte contre la pauvreté
le chef de l’État congolais promet de sortir vingt millions de congolais de la pauvreté ou de l’extrême-pauvreté dans les cinq prochaines années ; c’est le quart de la population estimée de la RDC.