Pendant son intervention à TV5 Monde, le président de la commission électorale nationale indépendante tient mordicus à la tenue des élections sans pour autant être rassurant et convaincant sur le respect du calendrier électoral.
Dans son speech, le speaker de la CENI a soulevé plusieurs points abracadabrants sur un possible glissement sans toute fois le dire clairement.
Au sujet de possible glissement, Denis Kadima estime que le report des élections est l’un des scénarios possibles dans un projet électoral » , il n’est pas donc exclus que le processus électoral en cours soit reporter à une date ultérieure au regard des contraintes qui émaillent ledit processus.
En ce qui concerne le financement, le président de la CENI, tâtonne ;
« C’est le gouvernement qui finance à cent pour-cent le processus électoral, le moyen vient progressivement,nous n’avons pas encore eu tout le moyen financier … » a t-il déclaré. Même si Kadima semble être évasif sur la somme perçue auprès du gouvernement sur le budget total de 1,5 milliard pour l’organisation des élections ,nos sources indiquent que la CENI n’a reçu que 30% sur 1,5 milliard.
Techniquement parlant, c’est impossible que les élections se tiennent sur toutes l’étendue du territoire national suite à l’insécurité qui écume la partie Est du pays.
Pour Denis Kadima, il est possible que la population du Nord Kivu ne puisse pas participer au vote, toute fois, la Commission Électorale Nationale Indépendante peut retarder les élections jusqu’à ce que la situation sécuritaire se stabilise au Nord-Kivu a-t-il ajouté, des propos qui risquent de susciter la colère des électeurs et candidats de cette partie du pays.
Denis Kadima jour son va tout pour rassurer à l’opinion nationale qu’internationale que » le fichier électoral est fiable » , une thèse qui peut rassurante selon plusieurs observateurs.
Denis Kadima,président de la CÉNI, la Commission Électorale Nationale Indépendante de la RDC, qui répond aux critiques sur le travail de l’institution qu’il dirige.
FK