« Il y a une forte odeur nauséabonde qui se dégage à la morgue de l’hôpital Militaire de Goma suite au manque d’électricité » dénoncent les activistes de droits humains.
De ce fait, ils exigent au gouvernement de remettre les corps sans vie aux familles des victimes.
En effet cette répression violente de la marche du 30 août a occasionné plus de 100 morts dont pour la plupart sont les membres de la secte wazalendo. Raison pour laquelle les mouvements citoyens du Nord-Kivu demandent aux autorités de remettre les corps aux familles pour un deuil digne.
» On ne peut pas tuer et interdire à la famille de pleurer. Certains corps logés à la morgue de l’hôpital militaire sont en décomposition car les voisins se plaignent de l’odeur que la morgue de l’hôpital militaire dégage depuis samedi », affirme Jack Sinzahera, membre du collectif des mouvements citoyens.
De l’autre côté, les Wazalendo ne désarment pas,ils appellent la population de Goma à une journée ville morte pour protester contre la carnage de leurs membres en date du 30 Août 2023.
De son côté, le gouvernement provincial du Nord-Kivu invite les Gomatraciens à vaquer librement à leurs occupations. Ceci dénote une forte tension entre les autorités militaires et les wazalendo.
F. Kamanda