Trois leaders de l’opposition, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sessanga appellent à un dialogue entre parties prenantes pour harmoniser des aspects techniques du processus électoral en cours.
Ils ont lancé cet appel dans un mémorandum dont une copie est parvenue ce mercredi 5 juillet à Radio Okapi.
Ces candidats à la présidentielle à venir estiment nécessaire d’établir un vrai cadre de concertation entre parties prenantes pour un monitoring régulier du processus électoral, en faisant la lumière sur les matériels sensibles trouvés entre les mains des personnes non autorisées.
Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sessanga veulent également savoir le nombre total des machines livrées par Miru Systems et leur déploiement dans les centres d’inscription, avec en appui la cartographie de toutes les aires opérationnelles.
« Pour des élections crédibles, il faut faire la lumière sur les informations ayant trait à une répartition préalable des quotas entre les autorités de l’Union Sacrée, les responsables de la CENI et d’autres personnalités du pouvoir garantissant des sièges d’élus aux prochaines élections et revisiter la loi électorale dans ses dispositions controversées, notamment sur le mode de scrutin, la publication des résultats de vote partiels par bureau de vote et lever les équivoques de manière à rassurer tous les candidats », ont-ils recommandé.
Ils appellent également à la fin de l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats de l’opposition à la présidentielle dont Augustin Matata et Moise Katumbi.
Ces candidats s’insurgent en outre contre « des arrestations et détentions arbitraires» des collaborateurs des candidats présidents de République issus de l’opposition tels que : Lens Olelonga, Salomon Kalonda Della, Mike Mukebayi, Daniel Safu et Franck Diongo.
Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sessanga ont par ailleurs demandé au pouvoir de mettre fin aux intimidations et arrestations des journalistes d’un camp politique et mettre fin aux restrictions de liberté de mouvements des candidats président de la République.
« Nous voulons s’assurer, avec l’appui de la MONUSCO et l’accompagnement des autres partenaires, que les élections se dérouleront sur toute l’étendue de la République », ont poursuivi ces trois leaders de l’opposition.