Élections 2023 | Denis Kadima et la #CENI renvoient un mauvais signe et renforcent les soupçons de fraude, ils annoncent l’impossibilité d’affichage physique de la liste provisoire des électeurs.
Via un communiqué du 05 octobre, la Commission électorale nationale indépendante évoque diverses raisons, notamment le manque d’espace physique dans ses antennes et le risque de vandalisme de ces listes ou d’intempéries (pendant la saison pluvieuse).
En lieu et place d’un affichage tel que prévu par la Loi, la Centrale électorale tente d’innover en proposant une consultation des listes auprès d’un agent appelé «Préposé à l’affichage» affecté à cette tâche au niveau de chaque antenne. Inacceptable.
L’Article 8 de la Loi électorale stipule: «Dans chaque bureau de vote, la liste des électeurs est affichée trente jours (30) avant la date du scrutin. Elle reprend/ pour chaque électeur: le nom, le post-nom et le prénom, le lieu et la date de naissance, le sexe ainsi que l’adresse du domicile ou de la résidence actuelle». La Loi ne prévoit pas une quelconque consultation auprès d’un certain «préposé à l’affichage».
«Les élections de 2006, 2011 et 2018 étaient organisées pendant la période pluvieuse, dans les écoles et les églises, dans un contexte tout aussi tendu mais Apollinaire Malumalu, Ngoy Mulunda et Corneille Nangaa ne s’étaient pas réfugié derrière le manque d’espace physique, le vandalisme ou les intempéries pour ne pas afficher les listes des électeurs», tempête un observateur électoral, parlant «des signes d’une fraude électorale planifiée».