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LA PIERRE D’ACHOPPEMENT DE JEAN PIERRE LIHAU

Ne touchez pas à mes oints, dit la Bible. Le Vice-premier ministre de la Fonction publique vient d’étaler toute son ignorance du droit administratif en enclenchant le processus de la révocation de deux secrétaires généraux suspendus depuis le 25 avril 2023.

Alors que les agents des deux secretariats généraux de la décentralisation et des relations avec le parlement attendaient la forclusion du délai de trois mois réglementaires en guise de caducité de la mesure conservatoire prise par le VPM LIHAU, pour accueillir en héros leurs deux secrétaires généraux injustement suspendus, ce dernier a pris de court le bon sens en faisant signer à ses deux victimes expiatoires cobailles un procès verbal de clôture de l’action disciplinaire aux allures aigres doux de révocation larvée.

Malheureusement pour le prétentieux vice-premier ministre de la fonction publique, il n’existe pas de crimes parfaits, et le diable loge dans les détails. Première bataille perdue par Jean-Pierre LIHAU : son brûlot a été notifié aux deux expérimentés secrétaires généraux hors-delais, soit le 26 juillet 2023, c’est-à-dire un jour après les 90 jours prévus par les textes réglementaires régissant l’administration publique. Certainement en signant malgré eux ces procès verbaux expirés de clôture de l’action disciplinaire, les deux briscards de l’administration voulaient détenir par devers eux la première preuve de l’incurie de Jean-Pierre LIHAU.

Car, et c’est le cas de le dire, au lieu d’être le premier défenseur des carrières des agents publics de l’État, LIHAU s’est comporté en l’espèce en bourreau de deux plus hauts cadres de l’administration publique dont l’innocence pend au nez.

Le VPM LIHAU doit savoir qu’il n’a réussi à aucun test pour être catapulté dans l’appareil de l’État au poste de Vice-premier ministre de la fonction publique. Pire, c’est pour avoir été prompt à trahir le PPRD de Joseph Kabila, parti politique qui l’a tiré du néant, qu’il a trouvé grâce aux yeux de l’Union sacrée pour devenir vice-premier ministre. À l’opposé, ne devient pas secrétaire général qui veut. Cette distinction est réservée aux plus compétents parmi les administratifs, devant, par-dessus le marché, escalader tout le cursus honorum prévu dans la carrière d’un agent public de l’État. Au surplus, le poste faîtier de secrétaire général est ouvert à un concours sourcilleux auquel ne réussissent que d’éminences grises.

Voilà donc deux carrières arrivées à maturité qu’un homme politique à la moralité douteuse qui, du reste, n’a pas hésité à trahir à la première occasion le PPRD, et qui trahira à coup sûr l’Union sacrée dans un avenir proche pour assouvir ses rêves surdimensionnés et démésurés de grandeur, essaie de démolir.

Mal lui en a pris, car tout risque de ne pas se passer comme prévu. Au Secrétariat général des relations avec le parlement, par exemple, les agents ont choisi eux-mêmes de se prendre en charge pour sauver leur secrétaire général. Dès l’annonce de la décision inique du VPM LIHAU, une équipe de travail a été constituée autour du plus expérimenté Directeur APANGWA AMBOYO Corneille pour préparer une plainte contre le VPM LIHAU au conseil d’État. Les juristes LUTUMBA MPASI BAKOSA BABY, LISANGI AKPUMBUKA GUY, BONYOKO ILINGA GUY NOEL et ADIEYI MABIZA KENNEDY ont produit une copie admirable de beauté qui fera date dans l’histoire des plaintes au Conseil d’État. Le Goliath qui a cru pouvoir marcher sur les droits de deux pères de famille doit s’attendre à recevoir une bonne leçon venant des David de l’administration publique qui n’ont que Dieu comme avocat. Qui vivra verra.

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