C’est fini pour Jules Alingete, il vient d’être mis à la retraite et remplacé par Christophe Bitasimwa Bahii à la tête de l’IGF.
Jules ALINGETE, le parrain de la maffia bétonnée, est le vernis que le régime le plus corrompu de tous les temps a utilisé pour ripoliner la façade de la bonne gouvernance. À l’interne il a réussi à faire l’ange en stipendiant toute la presse à sensation. Tous les journalistes à la grande gueule étaient dans ses poches, au point qu’il était impossible de sortir les nombreux cadavres de ses tiroirs.
Mieux outillés que nous, les américains baratinés pour la signature d’un deal ont été intrigués par l’hypermédiatisation du chérif des finances congolaises, et pour cause. À peine ont-ils creusé pour découvrir que derrière les apparences moralisatrices se cachait en réalité le véritable parrain de la maffia institutionnalisée. Bref, il fallait voler avec la bénédiction de la fiduciaire gérée par la femme de Jules ALINGETE ou s’abstenir. La chute de Jules ALINGETE est une des conditions imposées par la partie américaine pour l’amélioration du climat des affaires. Il était le premier d’une longue liste des corrompus impropres à la consommation américaine. Ne vous laissez pas berner par ceux qui vous diront qu’il est préservé pour la primature ou les finances. Faux. Il est le premier de ceux qui vont bientôt tomber dans l’hypothétique espoir d’une signature improbable du deal minier outre Atlantique.
Pour meilleure gouverne, Jules ALINGETE est actuellement, selon les enquêtes méticuleuses des services d’intelligence occidentaux, la plus grande fortune du pays après FATSHI. Allez y savoir comment cela serait-il possible pour quelqu’un qui était censé vivre de son salaire d’agent public de l’État…