Clôturant son séjour à Abidjan, le ministre de la Communication et Médias Patrick MUYAYA a visité ce vendredi 12 juillet 2024, l’Agence nationale de la presse ivoirienne et la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, deux régulateurs ivoiriens.
À l’Agence nationale de presse (ANP), il s’est rendu compte que les deux pays, la RDC et la Côte d’Ivoire font face aux mêmes défis.
« Je voulais savoir un peu comment fonctionne l’écosystème ivoirien et là, je réalise que nous faisons pratiquement face aux mêmes défis. J’ai réalisé nous pouvons avoir les mêmes opportunités et l’un peut s’inspirer de l’autre », a expliqué le ministre de la Communication et Médias.
Les deux parties ont plusieurs questions notamment celle liée à la mutation stratégique de la presse écrite vers la presse numérique. Les avantages de chaque catégorie et la nécessité de trouver un bon business modèle plus rentable.
Pour diminuer les dérapages, l’ANP a mis en place un système de surveillance pour réguler les commentaires sur ce qui est publié dans la presse officielle nationale et cela marche tant soit peu. Patrick Muyaya estime que le métier du journalisme est en constante évolution et demande une mise à jour continuelle pour ne pas se déconnecter de l’évolution du monde.
Pour rappel, l’Agence ivoirienne de presse (ANP) était créée par la loi n° 61-200 du 2 juin 1961. L’ANP est un établissement public national à caractère administratif placé sous la tutelle administrative et technique du ministère de la Communication et sous la tutelle économique et financière du ministère de l’Économie et des Finances.
La deuxième étape de sa visite l’a conduit à la Haute autorité de la communication audiovisuelle. Ici également, il s’est soumis au même exercice.
« J’ai mis ce séjour à profit pour comprendre comment l’écosystème des médias fonctionne en Côte d’Ivoire et la visite d’aujourd’hui à la Haute autorité de la communication audiovisuelle, c’est pour boucler la boucle de toutes ces visites. Ici, j’étais édifié par la collaboration qui existe entre cette structure et les réseaux sociaux, influenceurs et autres du métiers de la communication. Aussi, la collaboration établie avec les grands groupes comme Google, Méta, TikTok, X … au sujet d’une certaine régulation par rapport à certains contenus », a expliqué le ministre à la presse ivoirienne et congolaise.
Il se compose d’un représentant du Président de la République, du 1er Ministre; du Ministre de la Communication, du Ministre de l’Économie et des Finances, de l’Intérieur, de la Fonction publique, du Ministre des Technologies de l’information et de la Communication; d’un journaliste professionnel désigné par les associations professionnelles des journalistes.
Par contre, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) est l’organisme ivoirien de régulation de l’audiovisuel. Elle a été progressivement mise en place entre avril et décembre 2011, en remplacement de l’ancien Conseil national de la communication audiovisuelle, et dans le cadre de la libéralisation du marché de l’audiovisuel ivoirien.
La HACA a pour missions d’assurer le respect des principes du libre exercice de la communication audiovisuelle ; garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le respect de la loi ; veiller au respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information audiovisuelle ; de favoriser et de garantir le pluralisme dans l’espace audiovisuel, etc.
En somme, le ministre MUYAYA garde de ce voyage un partage assez riche d’expériences. Il a promis de voir comment consolider l’expérience ivoirienne pour mettre en place un certain nombre d’initiatives en RDC durant son mandat et surtout, d’établir une relation permanente avec plusieurs pays africains afin de changer le narratif africain.
Cellule de communication