Les attaques des miliciens mobondo perpétrées dans la semaine de Jeudi 22 decembre vendredi 30 decembre 2022 ont occasionné plusieurs morts dans le territoire de Kenge, Province du Kwango et vers le Plateau de Bateke. Selon plusieurs sources concordantes , dont une victime répondant au nom de Christelle MAVINGA , visiblement enceinte, nous a ´fait part des événements funestes qu’elle a vécu en date du 27 décembre 2022 , date à laquelle les miliciens Mobondo ont égorgé son défunt père en sa présence, elle n’a eu la vie sauve que grâce au fait qu’il aurait été interdit aux miliciens de violenter une femme enceinte selon leur rite. « n’eut été ma grossesse, je serai retrouvée morte » dit-elle.
Elle nous a fait savoir en date du 28 decembre 2022 le recit de ce qui s’est passé et qu’elle aurait reçue les soutiens et promesses de la part d’un Chef coutumier du plateau de Bateke concernant la vengeance de la mort de son père grace à l’appui d’un des officiers des FARDC de l’ethnie Teke, un certain Major Martin de la 11ème région militaire, impliqué dans la traque des miliciens Mobondo. Ce qui s’apparente à un soutien direct de l’Etat aux milices de l’ethnie Teke qui s’affrontent avec celle de Mobondo.
De l’autre côté , Lucien Lufutu , membre du cadre de concertation de la société civile, nous a rapporté que le Mobondo sont des miliciens qui ont combattu lors du conflit sanglant entre les communautés Teke et Yaka à Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe. Ils se sont ensuite retranchés à Batshongo au Kwango où ils se sont transformés en voleurs à main armée.
Pourquoi le gouvernement congolais ne sécurise pas la population du Kwango ? S’interroge Lucien Lufutu, qui demande aux autorités congolaises de prendre les dispositions sécuritaires pour mettre fin au phénomène Mobondo.
F. KAMANDA