Depuis New-York aux Etats-Unis ,là où il séjourne pour participer à la 78 ème assemblée générale des Nations Unies, Félix-Antoine Tshilombo n’a pas dérogé à la règle ; au cours d’un échange avec les chevaliers de la plume, le Président de la République Démocratique du Congo a soulevé un sujet embarrassant sur les accords FCC-CACH avant qu’il prenne le bâton de commandement. Selon lui, avant la publication des résultats de la présidentielle de 2018, il a été contacté par son aîné Raymond Tshibanda et Nehemi Mwilanya (ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila) pour devenir Premier ministre de Shadary. « Il n’y a jamais eu de collusion entre mon prédécesseur et moi-même pour que je sois investi Président de la République » a t-il déclaré.
C’est un imbroglio total,difficile de cerner clairement ce qui s’était passé exactement entre les deux parties. De l’autre côté, il reconnaît avoir été contacté par les proches collaborateurs de l’ancien président, tantôt il dit qu’il n’y a jamais eu un arrangement avant la publication des résultats ! Comment est-ce possible que quelqu’un qui avait gagné l’élection présidentielle peut-il signer un accord politique avec son prédécesseur pour la cogestion du pays pendant la transition ? S’interrogent les analystes politiques.
À ce sujet, seul l’ancien président de la CENI, Corneille Nanga mettra fin à cette polémique.
En effet, Félix-Antoine Tshilombo a annoncé sa candidature pour briguer ou non un second mandat.
F.K