L’opposant Seth Kikuni, récemment transféré au parquet par l’Agence nationale des renseignements, fait face pour le moment à deux griefs. Sa défense révèle que les accusations portées contre lui sont l’incitation à la désobéissance civile et la propagation de fausses informations.
Ces accusations seraient liées à un discours prononcé récemment par Kikuni à Lubumbashi, capitale de la province du Haut-Katanga. La justice semble considérer que ses déclarations ont dépassé les limites de la liberté d’expression et ont constitué une menace pour l’ordre public.
Les soutiens de Kikuni dénoncent une nouvelle atteinte à la liberté d’expression. Ils estiment que les autorités cherchent à museler l’opposition et à étouffer toute voix discordante.