Dans un brûlot de 3 pages, les prêtres mettent en cause la gouvernance désastreuse des relations humaines, des finances ainsi que de la politique économique de l’Archidiocèse.
«Dans un contexte de crise économique avérée, les plans de masse, par exemple, mettent en difficulté quasiment toutes les paroisses. Ils ne semblent pas réalistes par rapport au pouvoir d’achats de nos fidèles. Les paroisses se voient dépouiller de leurs écoles, construites grâce au dur labeur des pauvres fidèles. Cette situation entrave ainsi la promotion de l’autonomie relative des paroisses ; principe pourtant consacré dans les Options et Directives Pastorales de 2020 (cf. n. 95)», souligne la lettre.
Puis: «La prise en charge alimentaire et sanitaire des prêtres et des séminaristes laisse à désirer. Il y a des cas de santé qui nécessitent une prise en charge immédiate, notamment celui des Abbés Makolo, Nsenga, Koko, etc. Vu l’état de santé dégradant et aggravant de ces confrères, nous demandons leur hébergement au Centre Catholique Nganda avec des services médicalisés, en attendant leur prise en charge optimale».
Ça ressemble à l’histoire de l’arroseur arrosé. Le père évêque, Tata Cardinal, le donneur des leçons, est savonné comme jamais auparavant par ses propres troupes.
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