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« HOMMAGE A MZEE LAURENT DÉSIRE KABILA » par Papy Mpungu

17 mai 1997- 17 mai 2025, 28 ans jour pour jour que le peuple congolais, grâce à vous, Mzee Laurent désire Kabila, son soldat, avait savouré les délices de la libération. UHURU, kimpwanza ou libération du joug d’une dictature qui n’était autre que la continuité sans fards de l’ordre néocolonial nous imposé depuis lassassinat du Premier Ministre élu Patrice Emery Lumumba. Ce crime d’État symbolisa l’assassinat de notre jeune démocratie, à l’aube des indépendances acquises au prix du sang des nombreux martyrs.

Mzee Laurent Désiré Kabila,
Soldat du peuple,

Porté par le destin, lorsque vous apprenez le sort tragique réservé au Premier Ministre Patrice Emery LUMUMBA, vous êtes allé vous abriter dans les bras de votre tendre mère Jeannine MWAFIK en lui murmurant à l’oreille cette phrase prémonitoire : « je serai le nouveau LUMUMBA ». Ainsi toute votre vie a-t-elle été la matérialisation de cette promesse faite à la nation, à travers celle par qui vous êtes venu au monde un certain 27 novembre 1939 à Jadotville (Likasi).

Car entre temps, le régime dictatorial de Mobutu et ses affidés du groupe de Binza tels que Étienne Tshisekedi, Jonas Munkamba, Nestor Nendeka, Justin Marie Bomboko, Joseph Ileo, Albert Ndele, Marcel Lihau …. va imposer la terreur, en réprimant toute voix dissidente. C’est dans la terreur et l’horreur les plus absolues que l’acte fondateur de la tyrannie sera posé, sur instigation du Ministre de la justice et garde des sceaux de l’époque, Étienne Tshisekedi wa Mulumba, qui prépara avec soin et assura devant la presse le service après vente de la pendaison publique du Premier Ministre Kimba Evariste, du Sénateur et dignitaire kimbanguiste Emmanuel Bamba, du Ministre des affaires foncières Alexandre Mahamba et du Ministre de la Défense Jérôme Anany, accusés dolosivement de complot contre les institutions. Ainsi sonna l’heure du cynisme à ciel ouvert par le pogrom subséquent des nationalistes lumumbistes, à travers notamment des exécutions similaires, dont celle de Pierre Mulele survenue en 1973.

Ce règne néocolonial de terreur, de prédation, de corruption, de détournements des deniers publics, de népotisme et clientélisme, inauguré depuis l’assassinat de Patrice Emery LUMUMBA, prendra fin le 17 mai 1997, lors de la prise du pouvoir d’État par vous qui vous étiez juré à vous-même de devenir le futur Lumumba.

Mobutu qui fut tout puissant en faisant croire aux zaïrois qu’il était dieu, sortira de sa satrapie par la petite porte pour succomber 5 mois plus tard sur la terre étrangère du Maroc, où il repose encore dans l’anonymat le plus absolu.

Hélas, à l’image de votre modèle Patrice Emery Lumumba, vous serez comme lui assassiné de manière atroce par les mêmes commanditaires, et pour les mêmes raisons; c’est-à-dire pour avoir refusé de trahir le Congo. En refusant de devenir le vallet des impérialistes occidentaux, Mzee Laurent Désire Kabila, vous avez redonné la dignité à toute une race défigurée par l’esclavage et la colonisation.

Suivant les instructions claires données à votre entourage immédiat, vous avez été succédé par votre fils biologique et idéologique, diligemment repêché du front depuis le Katanga profond, afin de poursuivre l’oeuvre de refondation de l’État congolais dont vous aviez vaillamment posé les jalons grâce à la révolution. comme dit l’adage, effectivement  »on reconnaît un arbre par ses fruits ». Arrivé au pouvoir à l’âge de 29 ans, Raïs Joseph KABILA KABANGE va mettre fin à la guerre d’agression, pacifier le pays, réconcilier les Congolais autour d’un dialogue inclusif, refonder l’Etat congolais dans son architecture actuelle, sur fond de l’adoption par référendum populaire de la Constitution qui cimenta le pacte républicain laborieusement obtenu à Sun City. Il va également assainir le cadre macroéconomique, bâtir les infrastructures de base, relancer l’économie longtemps restée à l’agonie, assurer le social par des réformes rigoureuses dans plusieurs secteurs de la vie nationale, et assurer, en véritable Père de la démocratie congolaise, l’alternance pacifique et civilisée tant rêvée.

La RDC de 2019 était, et de loin, meilleure que le Zaïre frelaté ramassé dans les décombres de la banqueroute le 17 mai 1997.

Tel le fils qui met un point d’honneur à honorer la mémoire de son père, votre héritier, Mzee Laurent Désire Kabila, a, après 18 ans de règne et de partage de pouvoir avec toutes les composantes de la nation congolaise, laissé notre beau pays en parfait état de gouvernabilité, avec comme cerise sur le gâteau le code minier en vigueur, obtenu de haute lutte en bravant toutes sortes d’oukases des milieux impérialistes néolibéraux. Normalement son successeur n’aurait eu qu’à se faciliter la tâche en surfant sur l’élan de cohésion nationale et la démultiplication des recettes budgétaires consécutives à l’application du nouveau code minier…

Malheureusement, aujourd’hui la RDC semble être revenue au point de départ : là où la dictature de Mobutu l’avait laissée. Le pays a reculé de trois décennies sur les plans politique, économique, social et sécuritaire. La dictature, la prédation, le tribalisme, les divisions entre communautés, le népotisme, les arrestations arbitraires, les tracasseries de tous ordres, les pillages des ressources, le vol, les détournements des deniers publics, la culture du mensonge et des calomnies ont refait surface. Sieur Félix Tshisekedi TSHILOMBO, règne en maître absolu dans un pays transformé en une pétaudière, en violation caractérisée de la Constitution et des lois de la République. Spoliateur notoire des droits et libertés fondamentales, éclaboussé par ses échecs politiques et les scandales politico financiers récemment dénoncés par son ex argentier Nicolas Kazadi, TSHILOMBO veut détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale en ordonnant des poursuites judiciaires par la levée des immunités du sénateur à vie et Président de la République honoraire Joseph KABILA KABANGE, contraint à l’exil.

Mzee,
Si les bombes de la dictature néocoloniale n’avaient pas réussi à ensevelir votre bravoure dans le maquis de Hewa Bora où naquirent vos emblématiques jumeaux, dont l’un vous succéda sur le trône; si l’armée réactionnaire de Mobutu n’avait pas eu raison de votre détermination à libérer votre peuple à MOBA 1 et MOBA 2; si les barbouzes à la solde de MOBUTU n’avaient pas pu vous anéantir dans vos pérégrinations jusqu’à cette mémorable date du 17 mai 1997, ce n’est pas l’apprenti dictateur anachronique au pouvoir à Kinshasa qui pourra atteindre l’objectif de réduire à peau de chagrin vos nombreux héritiers que nous sommes, du reste nantis du recul historique et des leçon que recèle le parcours héroïque des nationalistes lumumbistes et kabilistes.

Mzee Laurent Désiré KABILA,
Soldat du peuple,

Nous n’abdiquerons jamais et ne laisserons pour rien au monde l’axe du mal détruire notre Congo pour lequel vous avez versé votre précieux sang. Notre engagement à combattre et à résister contre la dictature, par tous les moyens, conformément aux dispositions de l’art 64 de la Constitution, est sans faille.

Mzee Laurent Désiré Kabila,
Très Cher Guide,

Nous avons gardé jalousement fraîches dans nos esprits toujours éveillés les paroles ô combien prophétiques de votre inoxydable hymne des opprimés :
« notre serment est de ne jamais échouer, enjoignons toutes nos forces en un faisceau………notre lutte revendique nos droits, quoi qu’il en coûte jamais de servitude. Pour les opprimés, la révolution est un rempart, son ultime fin est que le peuple gouverne « 

Peuple congolais, ne jamais reculer.
Nationalistes, lumumbistes, kabilistes allons de l’avant !

Vive la libération,
Vive la révolution,
Vive Mzee Laurent Kabila

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